Espace Presse

Après des études de philosophie, Théa Rojzman suit une formation de thérapie sociale pour devenir psychothérapeute des groupes en crises. Dessinant et écrivant depuis toujours, elle réalise parallèlement une première expérience d’autrice en bande dessinée avec une autobiographie familiale : La Réconciliation (éditions JC Lattès, 2006). Dès lors, cette pratique accompagnera quotidiennement ses autres activités. Elle s’essaie en tant qu’autrice complète (scénario, dessin et couleurs) avec plusieurs albums dont Le Carnet de rêves (éditions La Boîte à Bulles, 2009), Sages comme une image (éditions Les Enfants Rouges, 2010) ou encore Mourir, ça n’existe pas, mention spéciale du Jury pour le Prix Artémisia 2016 (éditions La Boîte à Bulles, 2015). Elle privilégie ensuite le scénario et travaille avec plusieurs collaborateurs. Actuellement, elle se consacre exclusivement à la bande dessinée en s’inspirant de ses diverses expériences professionnelles, qui lui ont permis de croiser les savoirs et les intimités, et mélange les genres tout en explorant inlassablement ses obsessions : la violence, la souffrance et les résiliences humaines. En 2021 et 2022, son talent s’exprime aux côtés de nombreux dessinateurs, notamment dans les albums Pie XII, face au nazisme (T1) avec Erik Juszezak (éditions Glénat), Après la psy, le beau temps ? avec Anne Rouquette (éditions Fluide Glacial) ou Grand Silence avec Sandrine Revel (éditions Glénat). Ce dernier a remporté plusieurs prix dont le prix étudiant de la BD politique LCP-Assemblée nationale et le prix Funambulles 2022.

Son talent s’expose à nouveau en 2023, cette fois-ci aux côtés de Joël Alessandra avec un nouvel album à paraître aux éditions Daniel Maghen : Le Voyageur.